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Maman
Dans cet épisode, nous nous attaquons à deux films phares du cinéma québécois, et deux films qui traitent de cette grande figure universelle, la maman.
Les bons débarras est l’un des plus grands classiques de notre cinéma, ayant reçu de nombreuses récompenses à l’international. Coeur de maman, pour sa part, fut oublié pendant plusieurs décennies avant d’être déterré par Éléphant.
« Mongol! »
Michelle (Marie Tifo) vit avec sa fille Manon (Charlotte Laurier), un peu trop adulte pour son jeune âge, et son frère Guy (Germain Houde) qui a un léger retard mental. le trio vit dans une maison crade dans les Laurentides, et le film tourne autour de leurs relations tendues.
Un film sombre, à l’atmosphère lourde, réalisé par Francis Mankiewicz et écrit par Réjean Ducharme. Le grand Michel Brault signe la direction photo. Qu’avons-nous pensé de cette oeuvre marquante du cinéma québécois, 36 ans après sa sortie? Le film est-il encore efficace?
Les acteurs principaux sont entourés d’une distribution hors pair – Gilbert Sicotte, Serge Thériault, Léo Ilial, Roger Lebel, Louise Marleau, Jean-Pierre Bergeron… Et le film est parsemé de grands morceaux de musique classique qui ajoutent grandement à l’ambiance.
Petite note: ne regardez pas la bande-annonce. Celle-ci révèle les derniers instants du film.
Coeur de mamaaaaaaaaaaan…
Le poème « Over the Hill to the Poorhouse », écrit à la fin du 19e siècle, a inspiré plusieurs films à l’époque du muet, dont un en particulier qui à son tour a inspiré l’auteur québécois Henry Deyglun à l’adapter en français sous le titre « La mère abandonnée ». Cette pièce de théâtre fut jouée sur les scènes et à la radio avant de devenir le film « Coeur de maman » en 1953, réalisé par René Delacroix.
Marie Paradis (Jeanne Demons) devient veuve et est abandonnée par tous ses enfants, sauf Jacques (qui malheureusement doit passer deux ans en prison pour un crime qu’il n’a pas commis). La pauvre mère de famille se laisse dépérir, jusqu’à ce qu’elle soit engagée comme femme de ménage par l’un de ses fils et la méchante femme anglo de celui-ci (Roseanne Seaborn). Mais le bon docteur de la famille (Paul Desmarteaux), et le bon fils dévoué, laisseront-ils leur mère être la victime d’un couple avare et méchant?
Que penser de ce film qui fut très populaire à sa sortie, mais écorché par les critiques? Le film s’inscrit dans une série de mélodrames tels que Le Rossignol et les Cloches, La petite Aurore l’enfant Martyre et Tit-Coq, représentants du cinéma québécois de l’époque. Quoi en penser de nos jours?
Écoutez pour entendre JF aborder un peu l’histoire derrière ce film. Vous pouvez déjà en apprendre beaucoup dans cet article du Devoir de 2013.
Bonne écoute, et n’hésitez pas à nous laisser connaître votre opinion à propos de ces deux films, qui sont tous les deux disponibles sur iTunes.
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