(Histoire Vraie) Aurore, l’enfant martyre

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Dans les années 1910, à Sainte-Philomène de Fortierville, Aurore Gagnon, six ans, vit dans une famille unie et heureuse. En 1918, sa mère Marie-Anne Caron décède de la tuberculose. Fraîchement veuf, son père, Télesphore Gagnon, épouse discrètement sa belle-cousine, également veuve récente, Marie-Anne Houde, mère de deux enfants qui est originaire du village voisin : Sainte-Sophie-de-Lévrard. Après la mort inexpliquée de deux enfants de Télesphore, Joseph et Lucina Gagnon, la marâtre s’en prend à Aurore, maintenant âgée de dix ans, qui est martyrisée avec la complicité et l’aide occasionnelle de son père. Aurore, terrorisée par sa belle-mère, explique à son entourage les causes de ses blessures. De nombreuses personnes du village savent qui est la véritable coupable de son état, mais préfèrent garder le silence. Le curé du village encourage même la marâtre à être sévère envers ses enfants, y compris Aurore. Seul le juge de paix est contre l’avis du Curé Leduc, qui dit que Marie-Anne Houde veut rendre la « vie plus facile » à ses enfants.

Le 12 février 1920, Aurore, couverte de graves blessures, tombe par terre. La marâtre lui donne des coups de fourche pour qu’elle se relève, mais en vain. Le juge de paix intervint et se rend compte qu’Aurore est décédée. Elle est transportée dans les sous-sols de l’église pour une autopsie. Le curé aperçoit le cadavre mutilé de l’enfant et comprend l’erreur qu’il a commise. Deux jours plus tard, aux funérailles d’Aurore, Marie-Anne Houde et Télesphore Gagnon sont arrêtés. Plus tard, le curé Leduc, qui ne croyait pas à l’histoire, dit qu’il faut « l’oublier pour toujours », mais le juge de paix le contredit en mettant tous les villageois de son côté. Rongé par le remords, le curé se suicide en se faisant exploser avec de la dynamite dans un trou qu’il creuse derrière l’église.

Marie-Anne Houde est condamnée à la pendaison. Sa peine est commuée en prison à vie. Télesphore Gagnon est accusé d’homicide involontaire. Le film se termine avec la tombe d’Aurore Gagnon.

 » Différences avec les faits historiques
Ce n’est pas le juge de paix qui s’est rendu compte de l’état d’Aurore juste avant qu’elle ne meure et contre l’avis du curé, mais c’est ce dernier qui lui a téléphoné le 12 février 1920.
Le prêtre ne s’est pas suicidé, il est mort dans un accident en 1923.  »

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