Une très belle évocation de l’un des personnages les plus populaires mais aussi les plus méconnus de l’Histoire. La trame, qui mêle habilement flashes back et introspection, prend toute sa dimension dans l’instant choisi pour cet ultime retour sur soi : à quelques heures de l’assassinat de l’impératrice par un jeune anarchiste italien.
- Une femme très belle, vêtue de noir, arrive à Genève avec sa dame de compagnie. Celle qui se fait appeler madame Hohenembs et dissimule son visage derrière un éventail en cuir n’est autre que Sissi, impératrice d’Autriche et de Hongrie. Pendant une semaine, elle va évoquer son douloureux passé auprès de son ami et confident de toujours, le docteur Meyer. De visite en visite, elle évoquera sans fard la vérité de sa vie, dépouillée de la légende dorée qu’on a tissée autour d’elle : son mariage arrangé avec l’Empereur d’Autriche, son combat permanent avec l’archiduchesse Sophie, le suicide de son fils dont elle ne se remettra jamais, sa soif de liberté et d’indépendance. Huit jours d’un long retour sur elle-même, au terme duquel elle repartira, apaisée, sans se douter qu’elle a, une dernière fois, rendez-vous avec son destin.
Réalisé par Jean-Daniel Verhaege, avec Arielle Dombasle, Frédéric Van Den Driessche, Stéphane Audran, Didier Bezace, Malik Zidi
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